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Lidia-Antoaneta
Radenkov

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Essai (projet)

Véritable machine formatrice de vices et d’oisiveté, les prisons forgent et façonnent le caractère de leurs occupants. Leur architecture, tout comme leur fonctionnement, contribue inévitablement à une réduction de l’être et à une destruction du potentiel social des individus qui y mettent les pieds. Dans le contexte où les tendances punitives n’ont démontré aucune efficacité quant à la diminution de la récidive et l’amélioration de la condition des détenus postprison, il est pertinent de considérer un changement d’attitude. Cet essai-projet tente de redéfinir architecturalement le modèle de la prison québécoise en ayant comme objectif de favoriser la réhabilitation sociale des personnes incarcérées à perpétuité. Celui-ci souhaite remettre en question le manque d’intentions humanistes derrière la conception de ces outils de sanction et propose un modèle de prison-paysage, ancrée sur le site de l’ancien barrage hydroélectrique de Saint-Alban.

 

L’exploitation et la mise à jour de la centrale permet non seulement une autonomie énergétique, mais aussi une opportunité de travail et d’apprentissage pour les personnes criminalisées. Son site, partiellement entouré d’eau et de parois rocheuses, permet d’implanter le projet en tirant profit des limites naturelles de son environnement. Ce dernier abolit ainsi la nécessité d’avoir recours aux barrières traditionnelles symbolisant l’enfermement, tels que les murs de béton austères et les barbelés. Le secteur permet également de développer dans le projet 3 secteurs d’activités économiques et éducatives soit le travail agricole, le travail de chantier et le tourisme.

Supervisé par Luis Casillas

Unité 2

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57 Ariane Rabellino
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