Sarah-Ève
Cloutier

Essai (projet)
Cet essai (projet) sʼintéresse à lʼutilisation de la notion de vérité constructive comme un outil de découverte matérielle spéculative, où lʼusine devient un artefact de la matérialité. Lʼamorce de la réfl exion provient dʼune remarque sur les contraintes économiques et technologiques de la production industrielle qui ont progressivement entraîné une désaff ectation à lʼégard de lʼhabillage architectural du bâtiment industriel tout en sacrifi ant la dimension environnementale. Par un artéfact de lʼusine en plein coeur du centre-ville de Montréal sur le Square Phillips, lʼusine déconfi née sʼintéresse à générer de la sensibilisation sur les processus industriels en substituant la matérialité existante par une nouvelle matérialité spéculative et en dévoilant les étapes abstraites, de la route de la fabrication jusquʼà nous.Ainsi, il souhaite interroger lʼutilisation de la matière première dans les productions architecturales des usines contemporaines et libérer les matériaux de leur valeur culturelle et de leur contexte. Par sa narrative, il tente dʼêtre à la fois moralisateur et utopique, presque à trouver des modes constructifs alternatifs tout en confrontant les gens face à leur consommation par la récupération de leurs déchets. Il a pour objectif de répondre au désir de sens et à la reconsidération du rôle et de lʼimportance dʼune sincérité de lʼenvironnement naturel de la société actuelle et future.
Supervisé par Jean Verville
Unité 9