Cet essai (projet) s’intéresse à la relation que les êtres humains ont avec le ciel, et ce, à travers l’expérience perceptuelle vécue dans un cadre bâti. Il met d’ailleurs en perspective le contexte moderne qui tend à déconnecter les gens du ciel. Ces fondements mènent à se questionner sur l’interrelation entre architecture, humain et paysage: Comment l’architecture peut-elle contribuer à la démocratisation du ciel?

Ainsi, ce projet avance d’abord l’hypothèse que cette connexion entre l’humain et son environnement est possible grâce à l’union entre les sens, qui captent l’atmosphère, et la psychologie humaine, qui vit les émotions générées par l’expérience spatiale. Les stratégies architecturales, quant à elles, permettent d’établir les grandes stratégies atmosphériques qui contribueront à reconnecter et sensibiliser les gens à la réalité matérielle et immatérielle céleste. Parallèlement, le programme de l’observatoire astronomique moderne est repensé et réadapté aux besoins actuels. Celui-ci revoit alors le rapport traditionnel au ciel en l’abordant sous différentes perspectives telles que l’astronomie, l’atmosphère et le paysage naturel. Il prend d’ailleurs la forme de pavillons indépendants en y incluant un observatoire céleste, une tour d’observation et des refuges qui s’implantent au cœur de la Réserve du Lac des Roches, dans la Ville de Québec.