Depuis 2017, le nombre de demandes d’asile a rapidement augmenté au Québec. Plusieurs demandeurs se présentent à la frontière dans des conditions précaires qui nécessitent un suivi et une aide d’urgence. Avec la hausse croissante, les installations actuelles ne répondent malheureusement plus aux besoins.

 

Le projet Se reconstruire en terre inconnue entame une réflexion sur ces lieux de transition. Cette réflexion expose la perte de repères, les traumatismes et les deuils qui accompagnent les demandeurs d’asile à leur arrivée au Québec. Le projet propose un centre d’accueil et d’hébergement temporaire qui répond à leur vécu. La conception s’oriente sur deux axes principaux. Le premier veut créer un pont qui soutient le demandeur d’asile dans ses démarches d’intégration. Le second vise à développer des espaces de vie adaptés à la diversité des usagers. La proposition prend place au cœur d’un quartier dynamique à proximité de l’Université Laval.

 

Dans son ensemble, le projet tranche avec les installations actuellement offertes. Il se tourne plutôt vers des espaces de vie qui s’apparentent à ceux d’un chez-soi. Cette approche veut ainsi favoriser l’autonomie et engendrer une transition plus douce.