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Janelle
Fillion

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    PFE (SC)

Ne pouvant survivre à demain, Venise doit se métamorphoser.

Le projet d’architecture qui vous est présenté, reprend le concept de métamorphose du philosophe Emanuele Coccia qu’il articule comme étant « la dissémination d’une vie dans les mondes et dans les formes [reliée] dans un cadre unitaire »1. Ces mondes et ces formes, l’espace les tire de son existence, de sa vie. Le projet s’amorce donc par un recensement d’éléments caractérisant la Piazza San Marco, premier endroit inondé lors des acqua alta, afin d’y retracer les formes et les mondes qu’elle a pu incarner au fil de sa vie. À partir de ceux-ci, la métamorphose de la piazza suggérée par le projet se déploie.

Le projet propose un procédé métamorphique basé sur des caractéristiques de la ville afin d’arriver à une sédimentation continue et ingénieuse de modèles architecturaux imprégnés dans la mémoire collective afin d’obtenir une image de Venise, non pas comme la réalité, mais comme le résultat d’une combinaison de différentes interventions dans un contexte de montée des eaux. Le projet résulte donc en une agglomération d’architecture vénitienne métamorphosée donnant naissance à une nouvelle Piazza San Marco par sa reconstitution autour de certains éléments architecturaux tirés de sa vie qui sont assemblés pour proposer une manière d’habiter la Venise de demain.

1 Coccia, Emanuele. 2020. Métamorphoses. Bibliothèque Rivages. Paris: Éditions Payot & Rivage.

Supervisé par Ariane Ouellet-Pelletier

Unité 1

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