Cet essai (projet) s’intéresse au rôle des environnements construits dans la remise en question de la relation entre les sociétés contemporaines et la biosphère. Il propose le développement d'un véritable écosystème urbain qui entretient des liens durables avec tous les autres organismes du monde vivant, à travers la création d’un parc habité accueillant un centre de recherche en écologie s’implantant dans l’ancien incinérateur de carrières à Montréal.

 

Le projet propose un changement radical dans la définition et la construction des villes en plaçant une approche écosystémique au cœur de la relation entre les êtres humains et le monde. Cette nouvelle approche s’intéresse aux liens pouvant être créés entre le monde anthropique et biologique et elle permet de considérer la ville comme un système vivant et l’architecture comme un élément clé dans les processus de restauration écologique. Ainsi, le projet propose l'intégration du biomimétisme et du biodesign comme concepts directeurs dans l’élaboration de la proposition. 

 

En intégrant ces principes, le projet explore l'hybridation du bâtiment existant, en proposant un parc habité où l'homme et la nature cohabitent dans une relation d'interdépendance. Cette approche écosystémique permet de repenser le bâtiment d'origine et de transformer son rôle de pollueur en un nouvel espace urbain et architectural agissant comme agent de restauration écologique.