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Simon
Marcotte

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Essai (projet)

Notre identité numérique post-mortem pose des enjeux de vie privée lorsqu’elle est abritée chez les géants du web tels que Facebook ou Google. De plus, elle peut transformer l’expérience du deuil pour les proches du défunt.

 

Les serveurs consomment une quantité considérable d’énergie pour assurer leurs refroidissements. Les centres de données sont souvent placés à l’extérieur des centres urbains considérant le peu de mains-d’œuvre nécessaire à leur fonctionnement et la faible valeur du foncier. Cette délocalisation par rapport au noyau d’utilisateurs crée une distance entre notre utilisation des services nuagiques et leur matérialité.

 

Afin de réduire cette distorsion entre le numérique et le matériel, il m’apparaît pertinent d’intégrer les centres de données au tissu urbain, et ainsi permettre une relation d’échange avec la ville. Cet échange sera possible grâce à l’hybridation typologique du centre de données avec un autre programme.

 

Dans le projet qui m’occupe actuellement, je tiens à démontrer que l’hybridation typologique entre le centre de données abritant nos identités numériques posthumes et la nécropole permet de faire l’expérience d’un rapport bonifié avec la mort. Ce projet souhaite replacer la communauté et le rituel au centre de l’expérience de la mort.

Supervisé par Jacques White

Unité 7

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45 Simon Marcotte
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