L'architecture des pays développés - au sens économiquement complexe du terme - peut présenter des lacunes ou des insuffisances architecturales par manque de considération de ses contextes. Ce constat prend forme à travers un large panorama d'observations de précédents de l'architecture de l'après-guerre, normalisée et cataloguée, aux caricatures, raccourcis et effets de modes induits par la mondialisation et l'avènement des réseaux sociaux, en passant par l'architecture-objet, les projets extra-terriens, mais aussi l'architecture consumériste, néo- capitaliste et iconographique. Ainsi, l'objectif de ce projet a été de proposer un manifeste, à travers une recherche-création expérimentale, dont le défi a été de tenter une approche systémique qui prenait en considération tous les enjeux, tous les contextes, et qui, dans un objectif d'expérimentation soutenue, allait identifier ces contextes de manière abstraite, et surtout, de manière déconnectée de toutes références connues - actuelles - afin d'utiliser la fiction et l'abstraction comme outil d'exploration sincère. C'est alors à travers l'utilisation de règles, de contraintes et d'une matrice de transfert que s'est dévoilé un terrain de jeu propice, pertinent, cohérent et signifiant qui parviendrait à symboliser, à critiquer et à mettre en place une nouvelle contextualisation, sans toutefois prétendre à une révolution architecturale.