Vers une architecture démocratique ; poésie du quotidien aborde le résultat d’une démarche théorique. Cette démarche s’appuie sur la définition d’une architecture démocratique qui admet un espace de représentation personnel et collectif à la portée de tous, valorisant une résilience face au perpétuel remaniement de la société, tout en considérant l’unicité de l’individu. S’ancrant dans une approche identitaire considérant accessibilité, adaptabilité et appropriabilité, cette méthodologie cherche à faire intervenir tout un chacun à travers la conception, la construction et la post-occupation. La reconnexion de la ville haute et de la ville basse se voit alors comme la base de la démocratisation urbaine. En ce sens, en reliant ainsi le système d’espaces ouverts des divers quartiers, une prémisse d’universalité s’établit. Considérant l’analyse de ces systèmes, un nœud important se dévoile à l’intersection de la Côte d’Abraham et de l’Avenue Honoré-Mercier. Reliant ainsi les diverses villes par l’intermédiaire de ces deux axes, mais également par la Côte de la Potasse et de l’Escalier Lépine, le projet consolide un espace collectif par l’apport d’un bâtiment hybride. Face aux impératifs de sa nature, le projet s’adresse à tout usagers sans contingents. Le programme quant à lui implique certes de l’habitation, mais également des usages ne trouvant point écho au sein du contexte de proximité.

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La narrative du projet origine à travers les prémisses conceptuelles d’une individualité collective mettant de l’avant l’apport des divers parcours individuels teintant un cadre collectif. À travers la démarche entreprise, la somme des bagages identitaires est mise au profit d’une architecture inclusive. La concertation d’experts du quotidien provenant de divers domaines au cours de la conception se voit la base d’une architecture démocratique. Un souci de la réflexion tectonique facilitant l’assemblage, minimisant la mise en œuvre de la matière et affichant sa véracité constructive facilite l’apport de tous à la construction. L’adaptabilité de l’espace bâti quant à lui accommode les besoins variables au cours de la durée de vie de l’ensemble. Le résultat de ces diverses considérations contribue alors à offrir une architecture considérant accessibilité, adaptabilité et appropriabilité.