L’essence de ce projet est de s’imaginer une approche à l’architecture post-capitaliste. Pour illustrer cette utopie, l’intervention cible un bâti emblématique de la croissance capitaliste : le magasin à grande surface. Immortalisé dans les murs d’un Canadian Tire, et introduit dans le quartier Vanier, victime d’une gentrification imminente, le projet tente de revoir la fonction commerciale à l’image de la transition socio-écologique. Le but serait de passer d’une économie globale à une économie circulaire à échelle courte. Par son programme conçu en consortium avec des intervenants de La Ruche Vanier, l’usager pourrait bénéficier d’un centre dédié à l’autonomie et à la coopération de quartier. Une outil-thèque, une menuiserie, un café et un centre communautaire prennent avantage de l’espace démesuré qu’offre un tel magasin. En sommes, Capital Social rentabilise l’espace et la richesse communautaire en un endroit afin de stimuler l’imaginaire collectif à revaloriser le bâti commercial qui deviendra de plus en plus désuet, afin de percevoir toute construction comme du patrimoine écologique.