Essai (projet)

« Une école neuve ! De quoi se plaint-on ? » 1    
Si la vétusté des écoles fait beaucoup parler d’elle par la citation de quelques cas majeurs, les prémisses de recherches de solutions peuvent nécessairement se transposer à l’ensemble du parc immobilier scolaire vieillissant. C’est sur cette hypothèse que cet essai (projet) choisit l’école existante afin d’étudier le renouvellement des situations construites s’interrogeant sur la position de l’architecture à l’ère actuelle de l’anthropocène. Comment l’architecte peut-il en imaginer une réhabilitation durable ?
 
Prenant assise en le lieu de mon enfance, l’actualisation de l’école use de ses entrailles comme point médiant entre un environnement existant et une programmation nouvelle.
 
Ainsi sont exploitées la cinquième et, ce que l’on pourrait appeler, la sixième façade : le toit et le sol. Offert par la situation d’implantation de l’école dans un axe radicalement nord-sud visant à en faire une interface entre la ville et la nature. Référant aux constructions en hauteur de l’architecture moderne voulant dégager le sol : libérer la cour de récréation de la domination de l’asphalte. Puis, c’est par un jeu itératif de retrait de salle de classe que sont intégrés des espaces d’apprentissages collaboratifs et communautaires du bas vers le haut.
Le projet réinvesti ainsi le corridor scolaire, traditionnellement unidirectionnel, en milieux effervescents et tout en lumière.

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1 Robert Cadotte, « Le patrimoine scolaire en péril, » Histoire Québec, 19(3), 2014, p. 35–38. https://id-erudit-org.acces.bibl.ulaval.ca/iderudit/71068ac.