Cet essai (projet) s’intéresse à la déstigmatisation de l’architecture comme moyen de changer les perceptions péjoratives de la société à l’égard de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec. L’IUSMQ est victime de stigmatisation notamment due à son architecture institutionnelle austère, à ses allures carcérales ainsi qu’à sa vocation d’établissement de soin en santé mentale.

 

Le projet tente de révéler qu’il est possible de déstigmatiser ce bâtiment dont l’image est ancrée dans la société, en travaillant l’architecture et le programme pour en faire un tout autre projet d’ensemble. Un projet d’ensemble qui tente de redonner une partie du site à la communauté pour se détacher du caractère privatif actuel tout en adaptant son architecture aux nouveaux besoins en santé mentale. Le projet adopte la mission d’intégrer de nouvelles constructions, dont des foyers de groupes supervisés, possédant une architecture plus humaine. À ces intentions, s’y joint une approche architecturale s’inscrivant dans la rupture et la différenciation.

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Le projet et la nouvelle implantation proposée se décrivent comme une série de filtres accompagnés de leurs nombreux jardins. Des jardins permettant à la fois une forte connexion à la nature, un apport en lumière naturelle et une ouverture vers le monde extérieur pour la pleine guérison de l’usager.