Anne
Thibault

Essai (projet)
Le quotidien de l’être humain est aujourd’hui subjugué sous des dispositifs synchrones tels que téléphone portable, montre connectée …. générant une société stressée, déshumanisée, ayant perdu toute trace de sa temporalité biologique, de sa communion avec le milieu. À l’heure où “le curieux est irrémédiablement dyslexique” puisqu’inondé d’un bruit visuel incessamment croissant, il devient expert en l’art de l’abstraction, s'essoufflant au même rythme que nos sociétés en perte d’identité, où humains et environnement en mal, implorent un changement.
Ainsi, l'architecture, via l’érection de ses monuments, ne jouit-elle pas, du moins en partie, du pouvoir de réconcilier nos esprits à l’environnement, accordant une attention nécessaire à ce qui nous entoure? L'architecture ne devrait-elle pas être (ré)éducative, nous inspirant à observer, pour ensuite se laisser aller et sombrer dans la rêverie, nous laissant explorer nos sens, juste ce qu’il faut, pour ensuite donner carte blanche à notre imagination, et ainsi collectivement songer à comment améliorer nos vies, “notre” société. C’est à travers ce désir d’une nouvelle approche, promouvant un mode de vie plus “humain” que tend cet essai (projet) : En vivant l’expérience d’espaces d’exceptions, quelle serait la direction à prendre pour l’architecture, afin que l’humain puisse renouveler le dialogue avec la contemplation, dans un contexte où règne l’oppression volontaire et la normalisation de nos sociétés ?
Supervisé par Anne Carrier
Unité 4